NOS AMBASSADEURS
FIONA REVAH
VÉLO








Pour commencer, peux-tu nous parler un peu de toi — d’où tu viens, comment tu es arrivé(e) à Verbier et comment a commencé ton aventure avec le vélo ?
Je viens d’Anglesey, au Pays de Galles. Je vis à Verbier depuis 14 ans ! À l’origine, c’est le ski qui m’a amenée ici (je suis moniteur/monitrice de ski), mais c’est surtout mon amour pour la nature et pour la vie en Suisse qui m’a fait rester.
La première fois que j’ai décidé de passer l’été ici (il y a environ 12 ans), j’ai été complètement conquise. J’ai commencé le vélo ici, sur le pire vélo gratuit que tu puisses imaginer, avec la moitié d’une armure faite de bouts d’équipements récupérés ! Dès la première descente, j’ai volé par-dessus le guidon et atterri sur un rocher pointu… directement sur la fesse, me laissant un joli creux ! Peu après, j’ai investi dans une vraie protection de vélo, mais j’ai gardé le vélo gratuit pour le reste de l’été. Ça me paraît tellement loin, maintenant !
As-tu grandi en faisant du vélo, ou est-ce quelque chose que tu as découvert plus tard dans ta vie ?
Ma famille (et mon père en particulier) a toujours été très portée sur le vélo et la vie en plein air. Mon père était un passionné de vélo de route et adorait réparer des vélos, donc j’ai toujours baigné dans cet univers. Quand j’étais très jeune, on est partis en camping-car suivre le parcours du Tour de France : mon père pédalait, et nous, on campait !

Est-ce que tu fais du vélo tous les jours ? Quel est ton type de sortie préféré ?
Je fais du vélo presque tous les jours en été. Pas tout à fait tous les jours, car j’ai deux magnifiques jeunes enfants (et un mari) qui me tueraient sûrement si je le faisais ! Bientôt, ils devraient pouvoir m’accompagner, donc je sortirai probablement encore plus souvent.
Ma sortie préférée, c’est l’exploration en VTT électrique. J’adore les montées qu’on peut découvrir en un rien de temps grâce au vélo électrique, et derrière ma maison, il y a plein de parcours incroyables à explorer ! En deuxième position, tout près dans mon cœur : sortir toute la famille, avec mon fils de 2 ans sur le siège Shotgun devant moi, mon fils de 5 ans sur son vélo (qu’on tracte quand il en a besoin) et le chien qui court à côté !

Quel équipement ou accessoire t’est absolument indispensable ?
Je ne pourrais pas me passer de mon VTT électrique — je l’ai depuis 5 ans et il a complètement changé ma façon de rouler, autant par la quantité de sorties que par la rapidité avec laquelle je peux explorer la région. En dehors du vélo, les vêtements que je porte font une énorme différence pour moi. Comme je suis souvent sur le vélo, avoir un équipement confortable, conçu pour le vélo et adapté aux femmes rend tout beaucoup plus agréable ! Le sous-vêtement rembourré de chez Peppermint est un vrai sauveur — tellement différent des modèles classiques ou unisexes ! Et puis, mes lunettes de soleil Smith à verres interchangeables que j’ai trouvées chez Mountain Air sont incroyables. Les conditions et les moments de mes sorties changent tout le temps — plein soleil, forêts ombragées, sorties en milieu de journée ou petites escapades au coucher du soleil après avoir couché les enfants ! Ces lunettes protègent parfaitement mes yeux et s’adaptent à toutes les conditions grâce aux verres interchangeables.
Des conseils de sécurité ou d’entretien de vélo que tu aimerais partager avec les nouveaux riders ?
Mon plus grand conseil de sécurité pour tous les bikers : entraîne-toi au freinage avec un seul doigt et habitue-toi à cette technique ! Beaucoup de gens (à tous les niveaux, pas seulement les débutants) pensent qu’il est mieux, plus simple ou plus rapide de freiner avec plusieurs doigts. Ce n’est pas vrai ! Un doigt de plus sur le levier de frein, c’est un doigt de moins sur le guidon, et ça a un énorme impact sur la fatigue, la sensibilité et l’endurance, aussi bien pour le freinage que pour le contrôle des mouvements du vélo. Si tes freins ne te semblent pas assez puissants, ne mets pas un doigt supplémentaire dessus : fais-les vérifier par un expert (chez Mountain Air, ils sont incroyables pour ça, et c’est super simple de passer les voir puis de continuer ta sortie juste après).
Qu’est-ce qui a inspiré la création de Pedal Sisters ? Quelle était ta vision à l’origine, et est-ce qu’elle a évolué avec le temps ?
J’ai lancé Pedal Sisters l’été dernier parce que je sentais qu’il y avait beaucoup de femmes (moi y compris) qui avaient du mal à trouver d’autres cyclistes féminines de niveau similaire avec qui rouler. J’adore aussi rouler avec des gars, mais avant Pedal Sisters, je passais 95 % de mon temps à rouler avec eux en me demandant où étaient toutes les autres femmes ! C’est génial d’avoir créé un club où on peut toutes discuter, se retrouver et prendre plaisir à rouler ensemble. La création de Pedal Sisters est arrivée au moment où mon père est décédé — j’ai trouvé beaucoup de réconfort à rouler seule, et ça m’a aidée à me souvenir de lui, de combien il aurait aimé m’accompagner sur toutes mes sorties. C’est aussi un principe fondamental, et je pense que le vélo aide vraiment les gens à faire face à ce que la vie leur réserve, à surmonter les difficultés et à retrouver les plaisirs simples. Avoir une communauté de personnes qui partagent cette passion, avec qui créer des souvenirs et passer de bons moments, rend tout ça encore plus spécial.
Quels défis as-tu rencontrés en lançant Pedal Sisters, surtout en tant qu’initiative dirigée par des femmes ?
Le plus grand défi que j’ai rencontré en lançant Pedal Sisters a été d’organiser suffisamment de sorties dès le début pour accueillir tous les niveaux et encourager avant tout le plaisir et l’aspect social plutôt que la compétition ou la vitesse. Au début, c’était vraiment compliqué parce que je ne pense pas que les gens savaient exactement à quoi s’attendre, et j’étais très impliquée dans toutes les sorties et dans la planification. Aujourd’hui, avec le développement et la croissance du club, c’est incroyable de voir que ça fonctionne comme je l’imaginais : les membres postent leurs sorties dans les groupes adaptés à leur niveau et invitent librement les autres à se joindre à eux sur les parcours qu’ils ont préparés.
Quels sont tes espoirs ou tes projets pour l’avenir de Pedal Sisters ?
Pour l’avenir de Pedal Sisters, j’espère que de plus en plus de cyclistes féminines de Verbier et des environs vont nous rejoindre et s’impliquer. J’aimerais vraiment que Pedal Sisters ait une forte présence dans la station et lors de tous les événements vélo qui s’y déroulent. Avec la croissance du club, c’est incroyable de voir les membres prendre confiance pour organiser leurs propres parcours et sorties, et j’ai hâte de voir ça continuer à se développer. C’est fascinant de découvrir tous ces itinéraires personnels que les gens ne trouvent pas forcément spéciaux, mais qui leur sont tellement propres et souvent peu connus ! Ce serait génial aussi d’organiser quelques sorties hors station, en allant rencontrer d’autres groupes et cyclistes féminines dans des endroits sympas. Je pense qu’un voyage à Chamonix est en préparation, où nous pourrions retrouver certaines cyclistes de Peppermint, qui, je l’espère, nous feront découvrir quelques-uns des parcours locaux !
Comment tu vois l’évolution du mouvement du cyclisme féminin dans les 5 à 10 prochaines années ?
Je pense que dans les 5 à 10 prochaines années, le cyclisme féminin va continuer à se développer fortement. Le fait que des marques spécifiquement féminines se développent va vraiment faire une grande différence — moi, je ressemblais un peu à un mec avec mon équipement de ski et mon matériel de descente d’origine (casque intégral et tenue plutôt masculine) ! C’est vraiment appréciable de ne plus avoir à ressembler à un garçon, avec des coupes et un confort pensés pour les femmes. Sur un plan plus personnel, j’ai hâte de voir ma fille de 2 ans commencer à rouler dans les prochaines années ; c’est une petite casse-cou, alors je suis à la fois excitée et un peu inquiète de ce qui pourrait arriver !
Tu veux rejoindre le club Pedal Sisters ? Trouve-les sur Instagram et envoie-leur un message privé pour être ajoutée à la communauté WhatsApp !
Peux-tu nous parler un peu de toi ? D’où viens-tu et comment as-tu découvert le vélo ?
Je suis norvégien mais j'ai grandi à Monaco. J'ai découvert ma passion pour le vélo lorsque j'avais environ 4 ans et que je passais mes étés à Verbier. J'avais un vélo en bois sans freins et je me promenais avec mes parents sur les sentiers de randonnée - et c'est ainsi que mon voyage à vélo a commencé.
Que représente le vélo pour toi, personnellement ?
Le vélo est ma passion. J'aime la montée d'adrénaline et les défis techniques constants qui m'obligent à me dépasser sans cesse.
Qui ou quoi t’inspire le plus dans ta pratique du vélo ?
Au début de mon parcours à vélo, j'ai été inspiré par Jon Wilson (même si tu ne peux plus me suivre😊) et Mikael Roux qui m'ont donné les bases de la technique du vélo et m'ont aidé à prendre confiance en moi et à développer mes compétences.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le fait de rouler à Verbier ?
C'est à Verbier que j'ai commencé à faire du vélo. Les pistes sont incroyables et s'adressent à tous les niveaux. L'équipe dévouée du bike-park de Verbier fait un travail fantastique en créant, façonnant et entretenant les pistes et en y ajoutant des éléments amusants.
Quel est le moment dont tu es le plus fier à vélo jusqu’à présent ?
Lors de ma toute première course de vélo de descente, je suis monté sur le podium.
Comment arrives-tu à concilier le vélo avec l’école ou d’autres responsabilités ?
J'ai la chance de fréquenter une école qui soutient les sports extrêmes, y compris le dh biking, et qui possède sa propre équipe de cyclistes, dont je fais partie.
As-tu des objectifs en ce moment — compétitions, nouvelles figures, aventures ?
Mon objectif est de toujours améliorer mon riding en devenant plus fort, plus rapide et meilleur. J'aimerais revenir sur le podium cette saison.
Qu’est-ce que cela représente pour toi d’être ambassadeur Mountain Air ?
L'équipe de Mountain Air a toujours été d'un grand soutien, non seulement sur le plan technique, en réparant constamment mon vélo, mais aussi sur le plan émotionnel grâce à sa gentillesse et à sa bonne humeur. Je suis extrêmement fier de représenter Mountain Air.
Peux-tu nous parler un peu de toi ? D'où viens-tu et comment as-tu commencé à faire du ski ?
Je me souviens avoir mis des skis pour la première fois dans la cuisine de la ferme de mon père, dans un tout petit village de la campagne vaudoise. Ensuite, j’ai pu skier à Verbier grâce à mon oncle. Je devais avoir 8 ans quand j’ai compris que j’aimerais le ski toute ma vie.
As-tu une montagne préférée pour skier ? Qu'est-ce qui la rend spéciale pour toi ?
J'aime les itinéraires qui passent entre les séracs et les crevasses des glaciers. Chaque montagne possède au moins une ligne esthétique !
Qu'est-ce qui t'a inspiré à devenir guide de montagne, et comment as-tu suivi cette voie ?
Mon père élevait des moutons, alors peut-être que les bergers et les guides ont la même « raison d’être » en montagne.

Peux-tu partager un moment particulièrement difficile en tant que guide de montagne et comment tu l’as surmonté ?
Parfois, je fais une erreur de jugement, mais je reste calme et je trouve la meilleure solution. Tout est un défi. Tout est positif !
Quels sont tes objectifs ou aspirations pour la prochaine étape de ta carrière ?
Bonne question... peut-être escalader des voies difficiles et skier des lignes esthétiques en bonne compagnie.
Au-delà du ski, tu aimes aussi l'escalade et tu guides en été. Comment ton expérience en escalade complète-t-elle ton rôle de guide de montagne ?
L'escalade est une école de vie. Elle nous aide à mieux nous connaître. C'est un atout à partager avec mes clients.
Tu travailles aussi parfois comme coach mental pour de jeunes skieurs en compétition. Selon toi, quel est l’aspect le plus important de la préparation mentale pour réussir ?
La motivation est la clé ! Il faut faire ce que l'on a vraiment envie de faire, se fier à son instinct.
Parle-nous un peu de toi. Quel est ton parcours ? Comment as-tu commencé à skier ?
Mes parents m'ont initié au ski à l'âge de 2 ou 3 ans. J'ai commencé par le ski de compétition et j'ai participé à des compétitions jusqu'à l'âge de 12 ans. Je suis ensuite passé au freeride et j'ai commencé à faire des compétitions. Au début, je n'aimais pas vraiment ça, je n'y allais qu'avec mon père, mais dès que j'ai rejoint le club de freeride de Verbier et que j'ai commencé à rencontrer de nouveaux amis, j'ai adoré ça. J'ai adoré.
Qui ou quoi t'inspire le plus quand il s'agit de ski ?
J'adore aller skier avec des amis, on rigole toujours. J'aime vraiment l'ambiance. Même les compétitions sont amusantes parce qu'il n'y a que des gens sympas.
Quelle est ton aventure de ski la plus mémorable, et pourquoi ? Quels sont les défis auxquels tu as été confrontée au cours de ton voyage à ski et comment les as-tu surmontés ?
Mon aventure la plus folle doit être ma première expédition en Antarctique. C'était mon premier voyage de tournage, dans un endroit très spécial et très fou. J'étais avec mon père et mon oncle. C'était une expérience folle et j'ai beaucoup appris. J'ai eu très peur au début et même là-bas. J'avais peur de tomber, d'avoir des accidents et j'ai dû faire face à mes peurs, ce qui a été la partie la plus difficile. Cette expédition m'a beaucoup appris et je suis très reconnaissante d'avoir pu y participer grâce à mon père et à mon oncle.

Comment concilier le ski avec d'autres aspects de ta vie, comme le travail, la famille ou d'autres passe-temps ?
Je suis encore à l'école, donc j'ai une vie très normale d'étudiante, et j'aime vraiment avoir ces deux mondes différents. J'ai mes amis les plus proches avec lesquels je vais à l'école, je pars en vacances, ... et puis je fais du ski avec d'autres, et ce sont deux relations complètement différentes et c'est très amusant.
Quel est ton avenir dans le domaine du ski ? As-tu des objectifs ou des rêves qui te tiennent à cœur ?
J'aimerais beaucoup participer au Tour, continuer à faire des compétitions, mais le film en Antarctique m'a vraiment donné envie de filmer plus souvent et il y a tellement d'endroits où j'aimerais skier et voyager.
Emilien Badoux - Snowboard, Surf & Yoga
Parlez-nous un peu de votre vie sportive !
Je suis un snowboarder professionnel depuis 24 ans, passant du freestyle au freeride tout en filmant des projets dans les montagnes ! J'ai remporté le Freeride World Tour en 2014, ce qui a été un grand moment pour moi. J'ai commencé le yoga il y a 22 ans pour éviter les blessures et revenir plus vite après une blessure - ce qui m'a amené à devenir professeur de yoga car je veux partager mes sentiments de paix lorsque je pratique. Le surf a toujours été mon sport numéro 2 après le snowboard et avec l'opportunité de surfer à Alaïa au milieu des Alpes, ma vie est devenue encore meilleure car je peux surfer régulièrement !
Quelle est votre piste de snowboard préférée dans les 4 Vallées ?
Bec des Rosses bien sûr car les conditions sont rarement bonnes et les engagements sont élevés ! !!
Quel nouveau sport d'été vous a séduit ?
J'aime voler avec mon parapente - on peut monter avec un thermique et voler autour des montagnes dans les Alpes. C'est un sport effrayant qui vous donne des ailes et vous apprend à respecter les éléments.
Où recommanderiez-vous le meilleur endroit pour se détendre en ville ?
Pub Mt Fort - mes amis et moi y sommes pour une bière d'après-ski avec du pamplemousse et le pub a un excellent esprit !
Elise Boeuf - Bike & Ski
Parle-nous un peu de toi. D'où tu viens et comment as-tu commencé à pratiquer le ski et le vélo ?
Aloha ! Quand on m'a mis sur des skis à l'âge de 2 ans, j'ai rapidement développé une addiction à la vitesse et à l'air frais ... et jusqu'à aujourd'hui je n'en ai pas encore eu assez !
Ayant grandi dans les vignobles français, le VTT était le meilleur moyen d'explorer la nature par monts et par vaux. Il est clair que j'étais déjà plus attirée par les descentes de collines. Les Alpes sont donc devenues mon chez-moi.
Comment le ski et le vélo s'intègrent-ils dans ton style de vie et ton identité personnelle ?
Mes années d'université ont été consacrées à répondre à une question philosophique : « Si le ski est mon activité préférée, comment puis-je réussir à en faire tous les jours ? « Et je me suis dit que la construction de télésièges, de télécabines et de chalets ne pouvait se faire qu'en été, laissant tout l'hiver pour s'adonner à la glisse !
Quelles sont tes valeurs fondamentales en matière de ski et de vélo ?
La nature fait loi.
As-tu des rituels ou des routines d'avant-ride ou d'avant-ski qui te donnent de l'énergie ?
Tout tourne autour du reggae.
Quelle est ton aventure de ski ou de vélo la plus mémorable, et pourquoi ?
Sauter sur le bateau de mon ami Cundo pendant quelques heures sur le lac Nahuel Huapi en Patagonie, 7 amis se frayant un chemin à travers la brousse avec nos skis sur le dos pendant une journée avant d'atteindre la cabane qui allait être notre maison hors réseau pendant un certain temps, c'était sauvage. J'aime ce qui est sauvage.
Elena Bonanomi - Trail-Running
Comment avez-vous découvert votre passion pour le trail-running ?
J'ai commencé à courir à l'âge de 6 ans et ce sport fait partie de ma vie depuis. Je courais aussi en montagne, mais je n'appelais pas encore cela du trail running et je n'avais pas de gourde ni de gilet pour emporter de l'eau et du carburant. Je mettais une barre énergétique dans le soutien-gorge, 10 francs dans les chaussettes, une veste autour des hanches et je m'arrêtais aux fontaines ou aux refuges pour boire de l'eau.
What do you see as you biggest success in the sport?
Ma plus grande réussite est d'avoir terminé le trail Verbier St-Bernard avec 76km et +5300m d'élévation, une course pour laquelle je me suis entraînée pendant 6 mois et que j'ai appréciée du début à la fin.
Quelle est votre piste préférée autour de Verbier ?
Je suis amoureux de la section de piste qui descend des Planards aux Esserts. C'est fluide, il y a de beaux virages et une vue fantastique sur Verbier et les Combins. J'aime aussi l'itinéraire qui va de la Cabane Brunet à la Cabane Panossière en passant par le Col des Avouillons et qui redescend le long du bisse de Corbassière jusqu'à Fionnay.
Quel est votre endroit secret (ou moins secret) préféré sur la montagne ?
J'aime bien prendre un pic nic sur l'une des nombreuses tables de pic nic publiques. L'une de mes préférées se trouve au bout du bisse des ravines au-dessus de Bruson, elle offre une vue parfaite sur Verbier et le bisse est idéal pour rafraîchir vos boissons. J'aime aussi la place centrale du Châble avec ses 2 restaurants sympas où les locaux se retrouvent pour l'apéro ou les burgers.
Liam Rivera - Snowboard
Quelle est la particularité du snowboard à Verbier ?
J'ai commencé le snowboard à l'âge de 9 ans. Quand j'étais plus jeune, j'avais l'habitude de bouger beaucoup, de faire du snowboard dans de nombreuses stations différentes, mais je suis revenu à Verbier ces dernières saisons. J'y trouve certaines de mes pistes préférées et d'innombrables possibilités de freeride.
Quel est le point fort de toutes ces années passées au sein d'un conseil d'administration ?
Ma plus grande réussite serait de terminer 3e au classement général du Freeride World Tour et d'être simultanément élue Rookie de l'année. J'ai travaillé dur pendant longtemps pour avoir ces opportunités et c'est génial de voir que ça paye. J'aime les sensations que me procure le snowboard, le sentiment de liberté et la possibilité de m'exprimer en surfant et en profitant de tout cela avec mes amis.
Quelle est votre course préférée dans les 4 Vallées ?
Bonne question... Je ne dirais pas que j'ai un "run" préféré mais j'adore rider le Mont Gele. C'est ma montagne préférée dans les 4 Vallées, il y a des tonnes de descentes différentes et j'ai toujours l'impression de trouver de nouvelles lignes et de nouvelles caractéristiques.
Jon Wilson - Bike & Ski
Vous souvenez-vous d'une époque où le vélo et le ski n'existaient pas encore ?
Pas vraiment ! J'ai commencé à skier à l'âge de 2 ans et j'ai été élevé en motocross et en VTT lorsque j'étais enfant au Royaume-Uni. Je suis à Verbier depuis 2008 et c'est un mode de vie incroyable.
Quel a été le point culminant de tout cela ?
J'ai appris à mon petit neveu à skier dès l'âge de 2 ans. Il a maintenant 19 ans, est champion de France de slalom géant au niveau élite et se rend aux Jeux olympiques d'hiver avec l'équipe nationale française. Je suis très fier de mon oncle.
Où faut-il aller si l'on dispose d'une journée à Verbier ?
Ils ne devraient pas manquer de skier quelques uns des freerides de la région, y compris l'arrière du Mont Fort.
Pistes cyclables préférées sur la montagne ?
La piste verte qui va du sommet de Fontaney à La Chaux est très amusante et accessible à tous les niveaux. C'est aussi l'une des plus belles pistes cyclables du monde, avec une vue imprenable sur les Combins. Si vous voulez quelque chose de plus difficile, c'est Tyres Fire, la piste de course jaune des Ruinettes jusqu'à Verbier.
Des conseils gratuits pour les clients de Mountain Air ?
1 - Pieds lourds, mains légères - utiliser les jambes pour la puissance et la force est quelque chose que j'entraîne et dont je parle souvent, car beaucoup de gens utilisent la prise de la mort avec les mains et ne sont pas conscients que la partie la plus importante du corps est les jambes pour conduire et propulser le vélo à travers les sauts et les virages.
2 - Essayez de maintenir une ligne de regard horizontale et une tête stable dans les virages. La stabilité de la tête est essentielle, car elle permet au corps de travailler au maximum sur le vélo et encourage mécaniquement les bons mouvements. Cela permet au cycliste de se concentrer sur le choix de la ligne et d'éviter les obstacles.
3 - Talons vers le bas et coudes vers l'extérieur. Cela permet au corps de travailler correctement sur le vélo et encourage les bons mouvements pour propulser le vélo à travers et sur les terrains difficiles.
Jenna Keller - Ski & Trail Running
Qu'est-ce qui a donné le coup d'envoi à votre carrière de skieur ?
J'ai grandi dans une station de ski (Morgins) et ma mère est monitrice de ski, le ski a donc toujours fait partie de ma vie.
J'ai commencé à pratiquer le freeride après que mon demi-frère kiwi se soit qualifié pour le Freeride World Tour. Je me suis dit que s'il pouvait le faire, je le pouvais aussi ! Et je l'ai fait ! À la fin de l'hiver 23-24, je me suis qualifié pour le Freeride World Tour !
Quelle est, selon vous, l'expérience la plus marquante que vous ayez vécue sur une paire de skis ?
Je dirais que ma plus grande réussite est d'avoir réalisé à quel point on peut progresser si l'on croit en soi. J'ai tenté mon premier saut périlleux arrière sur des skis à l'âge de 25 ans et, trois saisons plus tard, j'ai réussi mon premier double saut périlleux arrière.
Que faites-vous lorsque la neige fond ?
Deux sports me viennent à l'esprit : le surf, parce que le sentiment de liberté est tellement similaire à celui du ski - on se sent tellement connecté à la nature et il n'y a rien de tel ; et le trail running/tout simplement le fait d'être en plein air, les paysages, le calme - c'est tellement magique.
Quel est le meilleur itinéraire que vous avez découvert lors de vos récentes aventures de trail running ?
C'est difficile, mais je dirais marcher/jogger depuis Marlénaz et le long de la crête jusqu'à Pierre Avoi, puis courir le long de la crête depuis Pierre Avoi jusqu'aux Ruinettes, c'est magnifique ! J'ai encore un peu d'exploration à faire du côté de Bruson par contre !
Quel est votre endroit préféré en ville après une grosse journée sur la colline ?
Je pense que cela dépend de l'ambiance que vous recherchez... Si vous cherchez un après-ski, j'irais au Lumi. Par contre, si vous voulez juste vous asseoir et discuter, un endroit plus calme comme le café Mountain Air est très agréable.
Lottie Pridham - Ski & Trail Running
Parle-nous un peu de toi. Qu'est-ce qui t'a amené à Verbier ?
Je suis une véritable adepte de vivre sa vie à travers ses passions. En 2012, j'ai déménagé définitivement à Verbier, en Suisse, afin de transformer mes loisirs en métier (enseigner le ski et fonder ma propre entreprise de retraites de fitness et bien-être). J'ai commencé à skier à l'âge de 4 ans, et c'est ma passion pour le ski qui m'a d'abord attirée ici. Cependant, ce n'est qu'après avoir passé mon premier été à Verbier que j'ai vraiment découvert les merveilles de vivre dans cet incroyable environnement montagnard.
Quelle est, selon toi, ta plus grande réussite depuis ton arrivée ici ?
Je dirais que l'un de mes plus grands accomplissements a été d'élever mon niveau de fitness pour compléter un Half Ironman au printemps 2023 - s'entraîner en altitude ici te pousse vraiment, et c'est génial de profiter des sentiers de course à pied en été avec des amis partageant les mêmes idées et des membres de la communauté ! En plus de cela, j'ai obtenu les qualifications les plus élevées en tant que moniteur de ski, ce qui m'a permis de recevoir le Brevet Fédéral Suisse et la Carte Pro Française.
Est-ce que tu préfères l'hiver ou l'été à Verbier, et pourquoi ?
Hmm, c'est un choix difficile ! L'hiver, bien sûr, j'ADORE skier et enseigner aux autres, améliorer leurs compétences pour qu'ils puissent mieux profiter de la montagne enneigée... mais l'été offre tellement plus d'activités à apprécier, comme le trail, la randonnée, le vélo, la natation en lac et le paddle... donc peut-être l'été !
Quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui visiterait Verbier pour la première fois ?
Visitez les deux saisons, ainsi que l'automne, car chacune d'entre elles a sa propre magie à offrir !
Alex Gameiro - Ski
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le ski à Verbier ?
Ce que j'aime le plus dans le ski à Verbier, c'est l'ambiance entre tous les freeriders de Verbier. Je fais partie du Verbier Freeride World Tour Club, qui est comme une famille, et c'est toujours un plaisir de s'entraîner et de skier avec le club et les amis.
Quels sont vos objectifs dans votre carrière de skieur ?
Mes objectifs dans ma carrière de skieur sont d'aller le plus loin possible, que ce soit en compétition ou même en réalisant de belles vidéos. J'aimerais réaliser mon propre film de ski.
Quel est le fait marquant de votre carrière ?
Je pense que je suis au sommet de ma carrière en ce moment, car je passe toute la saison à Verbier, ce qui signifie que je peux m'entraîner tous les jours, participer à des compétitions et le ressentir directement sur mes skis. Je progresse encore beaucoup dans de nombreux aspects de mon ski.
Course préférée dans les 4 Vallées - et pourquoi ?
J'ai plusieurs descentes préférées à Verbier, mais si je devais en choisir une, ce serait le Mont Géle, parce qu'il est très orienté freeride, qu'il y a beaucoup d'options et que les conditions sont vraiment bonnes.
Votre endroit préféré en ville ? - Bar / Restaurant ?
Pour manger à Verbier, je vais souvent au restaurant 1936, où la clientèle est très sympathique. Depuis mon enfance, j'y ai toujours mangé avec mes amis. Mais je vais aussi au Pub du Mont Fort, où il y a une très bonne ambiance. C'est toujours agréable d'y rencontrer des gens après une bonne journée de ski.
Que faites-vous en été ?
En été, je vais généralement au Portugal avec mon père pour faire du kitesurf, un sport que j'aime particulièrement, qui est très différent du ski, mais aussi du football, du vélo et de la gym.
Équipe de jeunes
Finn Murphy - Bike & Ski
Comment avez-vous commencé à faire du vélo et pourquoi est-ce ta passion ?
J'ai commencé à faire du vélo à l'âge de 2 ans, lorsque nous vivions à Mexico, mais j'ai vraiment commencé à faire du VTT lorsque nous sommes revenus en Suisse à l'âge de 5 ans. J'ai rencontré Jon Wilson à Verbier à l'âge de 7 ans et je roule avec lui depuis lors. Il m'a appris à aller très vite sur des sentiers peu praticables. C'est parfois un peu effrayant, mais j'aime la sensation d'aller très vite. Je suis très fier d'être arrivé premier dans ma catégorie d'âge à la Chainless Race à Verbier et à la Mountain of Hell aux Deux Alpes. J'ai fait le saut de la Grenouille l'été dernier et les gens m'ont dit que j'étais le plus jeune à l'avoir fait. Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'aimerais bien le croire ! Ma piste cyclable préférée à Verbier est un mélange de différentes pistes, "la piste de l'arc-en-ciel". Elle commence aux Ruinettes sur la ligne de saut rouge et entre dans la ligne de saut Tu Cuci, puis dans le feu des pneus jaunes sur des sauts rouges, bleus, noirs et de nouveau sur la jaune avec un saut de 12m, puis de nouveau sur la ligne de saut bleue et dans la rouge jusqu'à Medran. J'aime aussi Rodze à cause de tous les sauts. Oui, j'adore les sauts !
Parlez-nous de votre carrière de skieur jusqu'à présent ...
J'ai chaussé des skis pour la première fois à l'âge de 23 mois. Ma mère m'a dit qu'elle se fichait de savoir si je pouvais marcher ou me tenir debout, tant qu'il y avait des chaussures de ski à ma taille, j'allais skier. J'adore avoir l'impression de voler, c'est incroyable ! J'adore skier toute la journée. Peu importe qu'il gèle, qu'il y ait de la glace, du vent ou des nuages blancs, j'aime tout cela. J'adore skier avec Jon Wilson et mes amis de la Freeride World Tour Academy. Mon endroit préféré pour skier est le lac de Vaux, car il y a beaucoup de rochers et de falaises d'où l'on peut sauter.
Quelle est votre plus grande ambition dans chaque sport ?
J'aimerais beaucoup participer au Redbull Rampage ! J'aimerais faire des drops, des sauts et voler dans les airs ! J'aimerais aussi faire le Freeride World Tour et voyager à travers le MONDE pour skier ! Si je pouvais faire du vélo et du ski tous les jours avec mes amis pour le reste de ma vie, je serais très heureux !
Oliver Martin - Bike & Ski
Comment avez-vous commencé à pratiquer chaque sport et quels sont, selon vous, vos plus grands succès dans chacun d'entre eux ?
Quelle est votre piste de ski préférée dans les 4 Vallées ?
Ma piste de ski préférée dans les quatre vallées jusqu'à présent se trouve près de l'arrière du mont Gele. Avec un peu de traversée, par une bonne journée et une bonne neige, cette piste est incroyable.
Et quelle est votre course à vélo préférée ?
J'ai plusieurs pistes cyclables préférées, selon le jour. La piste Multi à Verbier (qui est le tu cuçi vers Tires Fire, vers le rouge, puis retour sur Tires Fire), toutes les jaunes à Verbier, et la ligne Vink ou Air Voltage à Châtel. J'adore ces runs parce qu'ils sont techniques, fluides et qu'ils comportent de gros sauts.
Quelle est votre plus grande ambition dans chaque sport ?
Mon objectif est de réussir un backflip à vélo dans un avenir proche et de continuer à m'améliorer dans mes courses en devenant plus rapide. En ski, j'aimerais améliorer mes figures en ajoutant des combos, en envoyant des sauts plus grands et en essayant de nouvelles figures (comme le sept vingt).